Lorsqu’on pense une stratégie d’éducation au numérique, ou d’inclusion numérique (terme que je trouve personnellement plus étroit, mais c’est un autre sujet d’article), il peut être utile de distinguer des niveaux d’usages numériques. Chacun de ces niveaux occasionne des besoins, nécessite des compétences (manipulatoires, mais pas uniquement), génère des contraintes d’accès, et recouvre des réalités sociologiques bien distinctes.
À la lecture de nombreuses enquêtes et articles1 (notamment le projet de recherche Capacity, porté par la Fing et le GIS Marsouin) partagés en fin d’article, et par ma propre expérience de terrain, j’identifie trois niveaux structurants pour appréhender les usages du numérique du point de vue d’une indispensable éducation au numérique :
- les usages de nécessité
- les usages et pratiques du quotidien
- les usages et pratiques capacitantes
