Temporalités et écriture de l’histoire
Comme l'écrit Norbert Elias, « en examinant les problèmes relatifs au temps, on apprend sur les hommes et sur soi-même bien des choses qu'on ne saisissait pas clairement auparavant. Des problèmes relevant de la sociologie et plus généralement des sciences humaines, que les théories régnantes ne permettraient pas d'appréhender, deviennent accessibles », Le temps, Fayard (trad. Française, 1996), 1984.
Ce cours allie volontairement concepts et exemples
sur une question clé des sciences sociales et humaines, à savoir celle de la
temporalité. Etre historien, c’est se confronter au temps et surtout à ses
diverses représentations qui font sens et écrire l'histoire c'est immanquablement se mettre au défi de redouter toute téléologie, qu'elle soit d'ordre événementiel, moral ou mémoriel.
Cours n°1 La
question du temps en histoire (définition, épistémologie, bibliographie) MARDI 10 novembre
I Le temps et les historiens
II Du temps à la temporalité
III « Découper » le temps »
Cours n°2 Temporalité
et événement. Mardi 17 novembre
I L’événement et les formes du temps
II L’événement et le sens du temps
III L’uchronie comme « évasion » heuristique et pour s’éviter tout déterminisme ?
Cours n°3
Temporalité et récit. Mardi 24 novembre
I Récit et fiction : approches avec Pau Ricœur et Michel de Certeau
II Histoire et récit de la Révolution : encore dos à dos.
Cours n°4 Temporalité
biographique. Mardi 1er décembre
I La biographie à l’épreuve du temps
II Pour des biographies « fractionnées », l’avant, le pendant et l’après.
Cours 5 Temporalité et mémoire. Mardi 8 décembre.
I De la mémoire et de l’histoire
II Mémoire et événement : les exemples de la prise de la Bastille (14 juillet 1789) et de la Commune de Paris (mars-mai 1871)
III Mémoire, événement et écriture de l’histoire
IV Temporalité et opération historique
Le dernier cours, Mardi 15 décembre (n°6) sera consacré à un écrit de Contrôle continue de 2h.
- Enseignant: Frédéric Bidouze