En 1851, la reine Victoria inaugure la première Exposition universelle. La piètre qualité des produits manufacturés qui sont présentés dans la grande nef de fer et de verre du Crystal Palace conduit nombre d’intellectuels et de critiques à s’interroger sur le statut de l’objet et sur la pertinence des processus de fabrication imposés par l’industrie. Né de cette remise en question, le design s’impose progressivement comme un moyen de répondre aux profondes mutations que connaissent les sociétés occidentales durant le XXesiècle. Ce cours vise à faire connaître les théories, les mouvements et les grandes figures (architectes, décorateurs, designers…) qui, de Londres à New-York, en passant par Bruxelles, Paris, Vienne, Dessau ou Milan, ont imaginé le cadre de vie de l’homme moderne en repensant l’alliance du beau et de l’utile.